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Brésil : qu'advient-il du droit à l'avortement ?

Brésil : qu'advient-il du droit à l'avortement ?

Publié le : 25/06/2024 25 juin juin 06 2024

En matière d'avortement, la législation brésilienne (en vigueur depuis 1940) est particulièrement restrictive, ne l'autorisant qu'en cas de viol, de risque pour la mère ou d'anomalie cérébrale ou autres malformations graves du fœtus. À défaut, le recours à l'avortement est passible d'une peine de 4 ans d'emprisonnement. En 2017, le parti Socialisme et liberté (PSOL) avait saisi la Cour suprême du Brésil en vue de la reconnaissance d’un droit constitutionnel à l’interruption volontaire de grossesse et en octobre 2023, celle-ci a commencé à examiner un recours visant la dépénaliser t jusqu’à la douzième semaine de grossesse.

Néanmoins, un projet de loi anti-avortement propose de durcir davantage ces restrictions, assimilant l'avortement au-delà de 22 semaines de gestation à un homicide dont la peine de prison peut aller jusqu’à vingt ans de réclusion, une peine plus importante que celle des violeurs, actuellement passibles d’une peine de dix ans... Ce projet de loi, qui doit être présenté en séance plénière, reflète les profonds clivages législatifs vecteurs d’inégalités sociales entre les États, contrastant avec la France, où le droit à l'avortement est désormais inscrit dans la Constitution.
 

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